Newsletter Été 2024

L’été approche à grands pas. Avant de retrouver votre transat préféré ou d’enfiler vos crampons, il est temps de faire un bilan du marché immobilier et de répondre à cette question brûlante : y a-t-il eu un printemps de l’immobilier ?

Conjoncture nationale

Les chiffres au niveau national ne sont pas très encourageants. La FNAIM prévoit environ 800 000 transactions pour 2024, marquant une diminution de 8% par rapport à l’année précédente, où les transactions avaient déjà chuté de 22%. Cela nous ramène aux volumes de 2017, bien avant la pandémie de COVID-19. Cette diminution est principalement due à une baisse significative des transactions dites de confort. Désormais, la majorité des acquéreurs ne changent de logement que par nécessité.

Le marché du neuf est encore plus impacté que celui de l’ancien, avec des ventes en chute libre depuis 18 mois, atteignant leur plus bas niveau depuis 1995.

Évolution des prix

L’équation est simple : plus les prix ont grimpé ces dernières années, plus ils chutent actuellement. Cette dynamique de rééquilibrage fait suite à une période post-COVID marquée par une euphorie excessive sur le marché. Les prix à Paris, par exemple, sont tombés sous la barre des 10 000 euros le mètre carré, enregistrant une baisse de 5,7% en 2023. Dans les banlieues et d’autres grandes villes, les baisses suivent cette tendance, bien que certaines régions comme la Côte Méditerranéenne résistent mieux.

Signes de stabilisation

Malgré ce contexte difficile, il y a des raisons d’espérer. Le plus dur semble derrière nous, avec des signes de stabilisation apparaissant enfin. On observe une légère hausse des visites de logements et une baisse modérée des taux de crédit. Les taux, qui avaient quadruplé au cours des deux dernières années, se sont stabilisés autour de 3,9% en mars 2024 et commencent doucement à baisser.

Nous entrons donc dans une phase de transition. Les volumes de transactions restent faibles, et la capacité d’achat des ménages est encore limitée par les effets résiduels de l’inflation et des taux d’intérêt élevés. Les perspectives à court terme indiquent une stabilisation plutôt qu’une reprise, avec des signes de reprise potentielle en 2025 si les conditions économiques continuent de s’améliorer.

Marché local : Saint-Germain-en-Laye et ses environs

Comment cette conjoncture se traduit-elle localement ? À Saint-Germain-en-Laye et dans les villes alentours, nous avons constaté ces derniers mois un blocage puis une inversion du marché. Les visites sont peu fréquentes, les délais de vente se rallongent, et de nombreux produits restent sur le marché sans trouver d’acquéreurs. Les biens qui ne répondent pas à des besoins spécifiques, comme la proximité du centre-ville ou des transports pour les maisons, et des grands balcons ou terrasses pour les appartements, suscitent peu d’intérêt, entraînant des négociations à la baisse avec des prix de vente souvent bien en deçà des attentes des vendeurs. À l’inverse, les biens attractifs se vendent toujours à prix élevé et n’ont que peu souffert de la baisse généralisée.

Cette tendance reflète le marché national, où la hausse artificielle des prix liée au COVID cède maintenant la place à une correction tout aussi artificielle.

Conclusion

Le marché immobilier sort péniblement d’une période difficile, montrant des signes de stabilisation qui sont prometteurs. La baisse des taux amorcée est un bon début, mais il faudra davantage pour relancer pleinement le marché. Les acquéreurs doivent reprendre confiance, et un nouvel équilibre entre l’offre et la demande doit se former.

Nous restons déterminés à vous accompagner dans tous vos projets immobiliers. Toute l’équipe de Coldwell Banker Paris West Residential vous souhaite un magnifique été et reste à votre disposition pour vous aider à naviguer dans ce marché en évolution.